De nouveau à la case départ. Après une série éprouvante d'entretiens avec un théâtre parisien pour un boulot/formation d'intervenante en milieu scolaire, je décide de ne pas poursuivre cette piste. Ils ont eu l'élégance de me laisser réfléchir, et de me laisser décider si ce travail était vraiment fait pour moi.
- Un week-end à Lyon très revigorant avec une amie qui m'a aidé à considérer d'autres options.
- Un rendez-vous à Pôle Emploi la semaine prochaine. J'avoue, officiellement, que j'ai besoin d'un coup de pouce pour trouver du travail.
Mais j'ai quand même des idées... ce projet de faire de la traduction se concrétise. Et cette fois-ci, ce ne serait pas une traduction de temps en temps en dillettante, mais plutôt me donner les moyens d'y arriver. J'ai rédigé mon CV de traductrice et j'ai plus d'experience que je ne le pensais initialement. Il faudra trouver et fidéliser des clients, et ce ne sera pas chose facile. Mais j'ai déjà de très précieux contacts et quelqu'un, en particulier, qui m'a toujours confié ses documents de recherche. Je crois que je peux construire quelquechose. Grande solitude quand on veut créer quelquechose à partir de rien, mais de la trépidation aussi.
Et le théâtre? Ah, oui. Il paraît un peu oublié. A vrai dire, j'ai besoin de me souvenir pourquoi je l'aime. J'ai besoin de redevenir étonnée et émue par le doux pouvoir des mots et des corps sur scène. Je dois me donner le temps et l'espace d'y voir un peu plus clair. Et je dois avoir une occupation autre - à la fois alimentaire et motivante. Sinon, gare au "burn out" ou - pire - à la servitude, qui consiste à aider les autres à s'affirmer tout en se reniant soi-même.
- Mais hier, je suis allée courir sur les bords de Seine, et j'ai vu des colverts se laver les plumes. Je ne sais pas exactement pourquoi, mais ça m'a donné du courage.
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