mercredi 3 février 2010

Tango!

Et Anne découvrit... le tango argentin.

Et Anne comprit enfin que la raison pour laquelle elle ne se tenait pas droite était parce qu'elle tassait toute la partie haute de son corps dans son bassin. Révélation d'un mercredi soir.

Avec la fin des boums, des soirées de lycée et des rocks dansés avec de bons amis, j'ai toujours cherché cette connexion, ce jeu de la danse à deux. J'ai trouvé un cours de danse impro/danse contact l'année dernière à Paris, et maintenant le tango argentin à Bethlehem.

Ce qui est bien avec la danse - et surtout la danse à plusieurs - c'est qu'on communique sans avoir à parler. On partage sans avoir à chercher des sujets communs. On vit ensemble, le temps d'une danse, d'un cours. C'est chouette!

Le tango argentin, tel qu'il est enseigné par ma prof, consiste davantage à sentir les mouvements de l'autre qu'à élaborer de somptueuses chorégraphies. Les trois minutes d'un tango sont trois minutes partagées entre deux personnes. Une conversation corporelle. Un même désir de légereté. Tendre vers l'immatériel, vers la connexion la plus précise et poignante.
Et la chanson s'arrête et on recommence, ou bien on sourit, on se salue, et on s'en va.




2 commentaires:

stéphanie a dit…

Ah super!! Comme je suis contente que les cours de tango se passent bien! très jolie entrée et très jolie photo!

Anne Losq a dit…

La photo est volée d'un site français... La position des deux danseurs illustre bien la specificité du tango argentin, où la femme entre dans l'espace de l'homme, ce qui est différent du tango de salon, où les danseurs sont moins proches.